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 le cycle des esprits. Petit aperçu du prologue (15 pages sur mon traitement de texte)

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Urashi Satoru
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MessageSujet: le cycle des esprits. Petit aperçu du prologue (15 pages sur mon traitement de texte)   le cycle des esprits. Petit aperçu du prologue (15 pages sur mon traitement de texte) EmptyJeu 1 Mar - 0:32

Spoiler:
Tout cela avait commencé il y a si longtemps. Une force de trois individus avait réussi à battre un terrible chaos ; dans le monde des esprits, ce qu’ils étaient, rien n’allait plus, même les plus grandes forces avaient succombées. Dans ce petit groupe il y avait deux filles et un garçon. Pourtant l’on disait que les filles ne pouvaient égaler l’homme mais ces trois personnes là avaient réussi à démontrer que les filles étaient égales aux hommes. Tout cela s’était produit dans le Japon d’antan. Mais encore aujourd’hui certains rabaisse les femmes. Cette histoire s’est passé il y a très longtemps, beaucoup trop lointaine pour qu’on s’en souvienne encore aujourd’hui. Mais cette grande bataille n’est pas oubliée par le seul fait du temps. C’est comme si… Si tout le pays avait oublié car les plus grands centenaires eux même n’étaient plus en mesure de raconter cette grande guerre. Les livres racontant l’exploit du petit groupe n’existaient pas ou plus. Mais il restait quelques personnes encore qui avaient fait la résistance et qui se souvenait exactement de ce lourd passage du passé. Pourtant certaines de ces personnes ont été retrouvées mortes et les enquêteurs n’avaient rien trouvé. Pas de traces, pas d’odeur louche et la personne semblait heureuse car son visage était figé sur un sourire radieux et des yeux émerveillés. Même avec les plus ciselées des autopsies et les plus fines d’expériences ADN il n’y avait aucunes traces, rien. C’est comme si ces personnes avaient été tuées par une force mentale. Il ne restait pourtant que sur les dix trois qui étaient encore en vie. Visiblement aucun esprit de la forêt ne semblait intéressé par les trois derniers survivants. Du moins, pour ceux qui pensaient que les êtres surnaturels étaient derrière tout ce beau petit massacre des sept personnes. Dans les heureux chanceux il y avait un jeune garçon à la chevelure violines avec de beaux reflets bleus et des yeux vairons. Il s’habillait de violet ou de noir. Ce jeune garçon s’était enfui de Kyoto, sa ville natale à cause de certaines souffrances subites. Il en gardait des marques sur le corps, son corps tailladé par le sabre. Il avait même une blessure du côté droit de son visage, en dessous de son œil. Une marque soit disant laissée par un puissant démon recouvrais son avant-bras partant d’un peu sous son coude et se terminait à sa main. Il s’appelait Shiba, avait vingt sept ans et lorsqu’il apprit que la guerre entre les esprits de la forêt dégénérait, il rentra au pays. Il avait un jeune frère, de vingt et un ans qui le suivit même s’il devait rester car s’était trop dangereux pour lui. Il avait des yeux émeraudes entouré par deux longues mèches brunes effilées. Il avait les cheveux beaucoup plus courts mais les coiffait toujours “effet explosé”. Certaines de ses mèches se retournaient naturellement il n’y avait que la grosse masse à coiffer. Il était assez fragile et sensible, il ne voulait pas perdre son grand-frère, son protecteur qu’il appelait “Onii-sama”. Ce jeune garçon d’une nature sensible répond au nom de Takeo. Même s’il fut retenu par la mère protectrice des deux frères il avait développé la force familiale, une sorte de Chakra très puissant. Il lâcha toute cette force quand il vit Shiba à terre avec du sang aux lèvres, le long de sa tête et sa jambe droite était à moitié en miette. Pourtant il souriait et il y avait encore des traces de larmes sur son visage blême. Takeo le crut mort lui aussi et il dégagea toute cette force avec un hurlement de rage et de douleur à la fois. Mais il n’était pas préparé à encaisser le coup en déployant cette sorte de Chakra et il tomba aux côtés de son frère, main dans la main ils allaient faire un voyage lointain et seraient dans un repos éternel. C’est ce que tout le monde pensait. Seulement Shiba s’était relevé dignement. Il ne s’appuyait que sur une jambe, l’autre était appuyée légèrement pour ne pas qu’il perdre l’équilibre. Il cracha un caillot de sang et s’essuya les lèvres. Il jeta un rapide coup d’œil à son petit frère. Il avait déjà perdu son cadet, il ne fallait pas qu’il perde Takeo, de plus il ne pouvait pas vivre sans la bonne humeur du jeune garçon. Shiba voulait le protéger c’est tout, depuis tout petit il a toujours voulu le protéger. Takeo l’avait sauvé d’une mort imminente, il avait donc une certaine dette envers ce garçon si fragile. Pourtant il restait immobile, il aurait pu s’appuyer contre un arbre mais visiblement il n’était pas décidé à faire un seul pas. Une bourrasque finit sa course contre Shiba qui n’avait pas bougé. Il releva sa manche gauche. Sa marque maudite, qui à l’habitude était d’une couleur rouge, était devenue violette et elle semblait luire. Il accrocha sa manche comme il put et tendu le bras en l’air comme pour prendre l’essence même de toute vie. Il mit sa jambe droite en avant qui se fit entendre par un bruissement de tissu. Il regarda du côté droit puis du côté gauche et lâcha un simple “Tch…” Puis dans un élan il sauta assez haut et le miracle se produisit. Ses parents avaient vu cet exploit discrètement mais jamais ils n’en parlèrent les jours suivants. Shiba avait tiré son sabre et il fendit les airs avec sa lame. Comme une onde de choc, le coup alla casser un gros rocher et fit ressortir l’eau de son lit pour retomber avec violence à sa place, dans la rivière. Il retomba avec légèreté et précision sans toucher le sol avec sa jambe droite. Il retomba juste à côté de son jeune frère. Sa marque ne luisait plus mais elle était encore violette. Shiba passa sa main dans son kimono et en sortit des plantes qu’il écrasa avec une pierre. Puis il alla chercher de l’eau qu’il garda dans sa bouche. Il mit les plantes moulues sur la langue de son frère et transmit l’eau de bouche à bouche. Le jeune Takeo avait encore du mal à déglutir et de l’eau coula le long de ses lèvres. Mais les plantes étaient maintenant dans son corps et elles allaient faire effet d’ici peu. Cette vieille recette de famille qui restait secrète avait sauvé déjà plusieurs personnes de la mort qui s’approchait. Cela calmait aussi le système nerveux. Takeo détendit ses mains et sa ride au front disparut. Le remède commençait à faire effet. Shiba avait ramené son protégé dans sa chambre et le couvrit avec de chaudes couvertures. Il lui glissa quelques mots à l’oreille et se releva pour ensuite sortir en fermant le shôji doucement. Shiba avait sauvé Takeo qui était en pleine forme les jours d’après.
Les deux étaient encore en vie mais le troisième avait disparu. Pourtant il était encore en vie, Shiba recevait les lettres d’une jeune femme qui s’appelait Asuka. Une personne d’une riche famille qui s’est battue elle aussi contre les esprits de la forêt mais au prix de sa famille. Elle disait que seul le visage d’une jeune fille très jolie et habillé d’un court kimono rouge était son seul souvenir. Mais malgré les souvenirs dispersés, elle reconnaîtrait facilement cette démone. Un jour, Asuka refit surface devant tout le monde. Monde qui était soulagé. Shiba, Takeo et Asuka reçurent de nombreuses récompenses. Mais quand on leur demandait ce qu’il avait pu se passer, aucun des trois ne répondait. Ils étaient tout de même respectés. Surtout Asuka, car elle était très jeune. Elle hérita du surnom d’Héritière de la Jeunesse. Shiba de Protecteur Démoniaque et Takeo de Guerrier du Chakra. Mais Shiba était aussi surnommé le Guérisseur Eternel. Asuka voulait absolument se marier avec Shiba pour ainsi rallié la jeune femme à la puissante famille du garçon. Mais celui-ci voyait très bien le jeu de l’Héritière de la Jeunesse et ne lâcha pas prise devant elle. Puis quand elle lui glissa un mot avec un anneau en or dans le creux de la main de Shiba et qu’il découvrit que cela appartenait à sa compagne défunte, tuée par un pervers il semblait changer d’état d’esprit. Elle était tombée dans les bras de Shiba et s’était accroché à la vie du mieux qu’elle pouvait. Mais son agresseur avait eu raison d’elle en lui donna l’ultime coup que Shiba sentit légèrement passer à travers son kimono. Cet homme l’avait prévenu d’une certaine façon que ce serait le prochain et qu’il rejoindrait la défunte très bientôt. Mais cela n’eu jamais lieu car ce fou dangereux se fit arrêter et exécuté, il avait eu la peine de mort, le châtiment ultime. Shiba gifla Asuka avec sa main gauche. Il ne contrôlait pas sa force de ce côté-là et la pauvre jeune femme voltigea quelques mètres plus loin avant que sa tête ne bute contre un mur et qu’un bruit sourd alerte les personnes dans leur maison. L’Héritière de la Jeunesse aurait succombée à ce simple coup ? Alors qu’elle avait affronté bien pire, une gifle comme celle-ci l’avait envoyé dans l’autre monde ? Un jeune homme qui portait un bébé dans ses bras regarda avec insistance Asuka avant de repartir. Cela lui apprendra à faire la maligne avec les sentiments d’un garçon ayant subit d’atroces souffrance. Elle, elle n’avait jamais eu de fiancé et ne pouvais pas comprendre cela. Alors que Shiba repartit avec son frère lui prenant sa petite main douce et fragile comme du cristal et qu’il repartait sans aucun regret, sans se retourner une seule fois il entendit la course effrénée de l’Héritière de la Jeunesse. Il ne bougea plus. Il allait affronter dignement ce qu’il devait arriver après cette guerre. Sa mort. Takeo ne comprit pas pourquoi Shiba s’était arrêté si brusquement et avait fermé les yeux. “ Onii-sama ? Qu’est ce qu’il y a ? Tu… ” Mais Takeo n’a jamais pu finir cette phrase inquiète car le bruit de métal qui déchire les vêtements puis la peau résonna très fort, un bourdonnement qui se répétait. Il vit la lame traverser son frère, elle était passée par le cœur arrêtant le battement régulier de la vie. Shiba souffla, un souffle qui ressemblait à un gémissement. Il leva la tête et regarda le soleil une dernière fois avant de fermer les yeux et de chuter. Il laissa la chute se faire et ne se rattrapa pas, de toute façon sa vie s’était arrêté. Son sang ne coulait plus et il devint blême, pâle comme la neige et même plus. Takeo avait sentit la main de son grand-frère, de son protecteur et de son sauveur glisser. L’étreinte s’était desserrée peu à peu. Lorsqu’il comprit ce qu’il se passait, revenant sur terre, il se laissa tomber sur ses genoux et prit la main de son frère, elle était glaciale. Les yeux vairons étaient restés ouverts laissant l’impression que le jeune garçon admirait sa défunte compagne comme au premier jour, un regard brillant et fasciné. Takeo se retourna vers la meurtrière qui souriait méchamment. “ Tu peux toujours utiliser ta puissante force mais je saurais faire face et contenir le coup. Tu préfère mourir en souffrant, une mort lente et horrible ? Ou veux-tu une mort si rapide que tu ne sentiras rien et que tu auras déjà rejoint ton grand frère ? ” Demanda Asuka d’un air sombre. Takeo ne lâcha pas une seule seconde son frère. Il le releva comme il pouvait et le secouait comme un pantin, une marionnette privé de tous les fils qui lui permette de bouger, de vivre. Shiba avait la tête relevé et son regard était si étrange et perturbant qu’Asuka se retourna pour ne pas voir ce funeste spectacle. Takeo hurlait de toutes ces forces et secouait son grand-frère “ Onii-sama !! Ne me laisse pas ! Tu n’as pas le droit de mourir ! Tu dois remplir ton devoir de grand-frère et tu dois aller travailler comme tout le monde ! Tu n’as pas le droit de me laisser tout seul ! Je croyais que tu tenais à moi ! Tu es vraiment un bon à rien, un lâche et tu es stupide !
- Oui… Un bon à rien. Je l’ai… toujours été… J’ai toujours été quelqu’un de stupide aussi… Je n’ai jamais réfléchis une seule seconde à ma propre vie. Et un lâche. Tu as raison je t’ai abandonné donc je suis un lâche. Je n’ai pas pu… accomplir mon… devoir de grand-frère. Commença Shiba d’une voix d’une extrême faiblesse
- Quoi ? Qui… ? Commença à s’inquiéter Takeo qui étreignit fortement son grand-frère.
- Là ne pleure pas. Sèche donc tes larmes, un véritable homme ne doit pas… pleurer pour une… si petite chose. Nous devons tous mourir un jour et… en ces temps tu… tu le sais bien, les hommes meurent… facilement. Dès l’instant où on vit, la mort est… proche de nous et elle vient nous chercher à… un moment où… à un autre. Continua t-il en posant une main teintée de vermeil sur le visage de Takeo.
- Onii… Onii-sama ! Tu es vivant ? Mais je croyais que cette lame avait transpercé ton cœur ! Tu ne peux pas être en vie ! C’est… C’est… C’est impossible ! Tu… Il fut couper en plein élan car sa tête se retrouva colée au cœur de Shiba.
- Est-ce que tu… entends ?
- Ou… Oui.
- C’est parce que je me suis accroché à la vie… je n’ai jamais baissé les bras. Même si je n’étais qu’un bon à rien… un idiot et… un lâche je préservais chaque seconde. Ma vie n’aurait rien été… si tu ne m’avais pas poussé à faire… tout ce que j’ai pu faire.
- Ou… Oui. Continua Takeo qui entendait le battement très faible de cette vie qui coulait encore dans les veines de Shiba.
- Tu sais ce que je t’ai dit. Un homme… un vrai homme se bat… toujours. Et te rappelles-tu… mon système de défense ?
- En fait… Plus vraiment. Répondit le petit frère qui releva la tête tout en maintenant son soutient.
- Je peux me mettre… en auto-défense pour me protéger… de n’importe quel parasite. Je ralentis mon cœur… je ne respire pratiquement plus. C’est comme si je dormais. Mais j’ai… une autre façon… de me protéger. C’est comme si… je créais de gros remparts. Je me suis… protéger. Voilà pourquoi… mon arrêt si soudain. Dit Shiba en souriant faiblement et en appuyant son doigt sur le bout du nez de Takeo
- Qu’est ce qu’il faut que je fasse ? Dit-moi Onii-sama !
- …
- Tes plantes ! Et de l’eau ! C’est avec ça que tu…
- Que je peux te sauver. J’ai pu… sauver beaucoup de… monde. Mais tu ne peux pas… aller contre la vie. Je me suis peut-être… défendu mais… la vie s’arrêtera quand même.
- Non ! je sais qu’on peut te sauver ! Qu’on vienne m’aider !! A cet appel de détresse tout le monde se rassembla autour des deux jeunes hommes.
- Je n’aimerais pas souffrir plus. Si tu… me sauves comme… tu le souhaite… Tout cela me hantera et… je périrais de folie. Je préfère… mourir dignement.
- Non !! ”
Takeo se retourna et vit le père des deux hommes. Il avait un regard noir et une ride se creusait à son front. Shiba se retourna avec le peu de force qu’il lui restait et fit un sourire. C’était le seul sourire qu’il avait accordé à l’homme depuis sa naissance. Mais il ne se laissa pas charmer. “ Et c’est comme ça que tu te bats ? Espèce de crétin finit !
- Je sais… Je ne réfléchis jamais… avant d’agir.
- Relève-toi tout de suite ! Dit l’homme qui se fit fusiller du regard larmoyant de son plus jeune fils.
- Père… Je voulais dire que… vous aviez raison depuis… le début. J’aurais dû… vous écouter… Au lieu de m’échapper. J’ai mit… tout le monde en danger… Et j’en suis désolé… J’ai toujours voulu dire… Je t’aime beaucoup Papa ! ”
Ledit père écarquilla ses yeux et son sang ne fit qu’un tour. Il reprit ses esprits, s’avança et attrapa les cheveux de Shiba qui ne répliqua pas. Takeo le frappa en hurlant mais il se fit attraper par des villageois. Ils avaient tous peur que Takeo ne ressorte toute sa puissance. Il hurla et tendit la main pour essayer d’attraper Shiba mais il était beaucoup trop loin. Ce dernier se fit soulever par les cheveux. Si l’homme arrivait à le prendre ainsi c’est qu’il était très en colère. Mais contrairement à l’habitude, son fils ne se débattit aucunement. Il ne devait peut-être ne plus sentir que son père le soulevait par les cheveux même. Suite aux cris infernaux de Takeo il se fit bâillonné et ses mains étaient tirées à l’arrière pour ne pas qu’il bouge. S’il avait bougé, il se serait cassé quelque chose. Dans une telle posture il ne pouvait pas dégager son énergie violente qui aurait anéanti tout le monde. Mais malgré le bâillon il s’époumonait et il n’y avait que des gémissements qui sortaient et restaient audible. Il vit l’horrible spectacle devant ses yeux. Shiba était à trois centimètre du sol mais il ne ressentait apparemment rien. “ J’ai toujours… eu peur de vous… Cette peur… cachait mon affection pour vous… Je vous admirais… Avoir un tel courage et… une telle force… Je me suis toujours dit… comment vous faisiez. Mais je n’ai plus… plus peur de prononcer… de prononcer ton prénom papa ! Même si je devais te respecter j’ai toujours voulu… Toujours voulu que tu entendes ton prénom prononcé par ton fils aîné ! Masahiro ! Shiba semblait ranimé avec une incroyable énergie.
- Quoi ?! S’écria Masahiro qui fut prit de cours encore une fois. Tu veux dire…
- Oui… Papa…
- Je ne t’ai jamais autorisé à me coupé la parole !
- Je sais… Je suis un crétin finit… un lâche… un stupide… un bon à rien… un faiblard… un légume… Dit-il en riant doucement.
- Tch ! ”
Masahiro avait coupé court à la conversation. Il était plus détendu. Le fait de savoir que son fils aîné ne le défiait jamais et ne se moquait pas pour un sous mais qu’il l’admirait l’avait détendu. Mais il ne le montra pas et laissa tomber Shiba qui chuta lourdement. Il était sur le ventre et était sans doute mort cette fois. Takeo n’y croyait pas malgré l’immobilité de son grand-frère, il avait de l’espoir. Puis Masahiro regarda d’un air dédaigneux l’homme à terre. “ Regardez-moi ça ! On ne peut rien faire avec une telle moisissure. Ha ! Pourquoi je l’ai désigné l’héritier d’une famille aussi puissante ? Il n’est même pas foutu de se relever comme un homme ! Ce n’est qu’une pauvre fillette qui fui la réalité ! ” Il donna des coups de pieds dans le ventre de Shiba en lui criant de se relever. Il le suppliait de se relever ? Ou bien il était en train de pleurer ? Etais-ce pour passer sa douleur ou pour que Shiba se souvienne bien de son père ? Le jeune homme encaissait les coups, il était mort. Mais Takeo ne voulait pas croire à ça. Il savait que Shiba allait se relever d’un instant à l’autre. Pourtant au bout d’une courte minute qui parut très longue à toute l’assemblée le Protecteur Démoniaque, le Guérisseur Eternel avait quitté le monde. Takeo qui ne pouvait pas bouger regarda Shiba, un regard puissant et plein de tristesse en même temps. Plus un seul bruit, il n’y avait que le silence. Un bruit de chaussures de femme brisa alors ce calme. Elle poussa tout le monde, les yeux rougis, les cheveux tout décoiffés, une mine bien affligeante pour une si jolie dame, une artiste inégalée. Elle arriva à la hauteur de Takeo mais ne s’arrêta pas pour autant. Elle poussa Masahiro d’un geste violent mais l’homme ne bougea pas, la femme n’avait pas assez de force pour pousser un homme de la carrure de Masahiro. Même s’il ne faisait qu’un mètre et cinquante sept centimètre il était très fort. Elle posa sa main doucement sur le dos de son fils. “ Shiba. Mon petit Shiba, nous le savons que tu nous aime beaucoup, même ton père. Nous avons vu tes exploits pour sauver ton frère et pour sauver notre famille. Mais arrête de faire ta forte tête. Tu le sais très bien que ton père déteste ça. Tu dors ?
- Miuri ! N’as-tu pas compris ? Si je suis partit aussi rapidement de la maison c’est justement parce que cette ordure était en train de gaspiller son souffle alors qu’il en avait besoin !
- Mais non ! Ce n’est rien. Il est juste…
- Mort.
- Qu… Quoi ? Non !
- Mort. Il est mort ! Il ne se réveillera plus jamais ! Tu comprends ça ?
- Arrête de parler aussi fort ! Ton fils t’a sûrement dit ce qu’il pensait de toi. Chaque jour il me disait qu’il voulait te ressembler, il voulait être aussi fort que toi. Il avait tout le temps peur mais au fond il avait de la compassion pour toi ! Il n’a jamais rien dit à personne pour tout ce que tu lui faisais ! Ouvre un peu ton cœur ! Ah c’est vrai que le tien est en pierre.
- Ca ne sert à rien ! On ne peut pas ramener un mort à la vie ! Touche-le ! Sa peau est glaciale ! Sa signifie que son sang ne coule plus et s’il ne coule plus ça veut dire que son cœur s’est arrêté de battre.
- Shiba s’est toujours accroché durement à la vie ! je ne te crois pas ! Il y a ton frère qui va venir te voir, alors tu devrais retourner à la maison ! ”
Masahiro s’exécuta. Première fois qu’il s’exécutait aussi rapidement et sans rien dire. Miuri vérifia s’il n’y avait plus son mari. Elle sortit un petit récipient contenant de l’eau. Elle releva son fils et le mit assis contre le mur le plus proche. Elle sortit quelques serviettes pour nettoyer tout le sang qu’avait son fils puis passa quelques bandes notamment à la jambe droite. Depuis cette bataille il boitait, pas tout le temps mais il boitait et cela pouvait lui faire mal. Elle trouva ensuite un renfort en bois pour faire comme une cale et serra le gros bandage. Ce matériel de fortune permettrait à Shiba de marcher au moins jusqu’à l’auberge la plus proche. Puis elle sortit un petit récipient dont elle versa le contenu dans un bol. C’était de l’eau. “ Je vais te donner un peu de cette eau. Ton grand-père l’a fait lui-même. Je n’ai pas tout saisit mais ça te redonnera de la force, de la force et aussi tu retrouveras toutes tes convictions. Cela t’aidera à te réveiller, quand on a des convictions, on fait tout pour arriver au but. ” Expliqua Miuri. Elle commença à donner un peu d’eau mais Shiba ne déglutissait plus du tout. Toute l’eau retomba. “ Fais un petit effort Shiba ! ” Encouragea sa mère. Elle redonna une gorgée mais le résultat fut le même. Takeo réussit à se libérer, il défit le bâillon et couru vers Miuri et Shiba. “ Takeo ! tu pourrais être plus présent pour ton frère ! Il a besoin de toi. Où étais-tu ? Tu jouais encore avec tes petits camarades ? Ah sacré petit chenapan. Dit Miuri d’un air sérieux. Visiblement elle n’acceptait pas la mort de son fils, le deuxième qu’elle avait perdu.
- Maman… Shiba il est…
- Oui ?
- Il… Il dort. Tu sais bien, il dort comme ça car il se met en auto-défense. Il faut le ramener à la maison loin de tout ce monde.
- Tu as raison. Tu peux le porter avec moi ?
- Je peux le soutenir mais je ne pense pas pouvoir le porter. En plus il n’aimerait pas ça, il va me dire que je vais me casser encore le dos.
- C’est vrai que Shiba a toujours été très protecteur, beaucoup plus envers toi, mais c’est quelqu’un de très bien. Il n’hésite pas à venir en aide à de gentilles personnes. Il n’aimerait pas te voir peiner pour lui. Mais j’ai une petite idée pour le transporter ! Il… ”
Miuri s’interromps brusquement. Elle sent un petit souffle. Takeo, lui, voit les yeux mi-ouverts de Shiba. Il est encore beaucoup plus faible mais il s’accroche. “ Shiba ! J’en étais sûre que tu ferais un petit effort. Attend ! Tiens une légère couverture pour ne pas que tu ais froid. ” Dit Miuri soulagée. Elle lui donna le bol d’eau et le pencha pour qu’il boive. De l’eau coulait le long de ses lèvres encore mais moins. “ Prend ton temps, ne t’en fais pas. Tu as tout ton temps. ” Murmura Miuri. Takeo était fasciné. Fasciné par son grand-frère qui s’accrochait à ce point à la vie. Puis Shiba posa ses mains sur le bol pour le prendre et but par lui-même. Il en renversait mais sa mère et son frère se fichait de ce détail. Il finit l’eau et essaya de se relever mais retomba. Il prit la main de son frère et celui-ci comprit qu’il voulait qu’une fois arrivés à une auberge ou une maison quelconque, sa mère devrait partir. Il ne voulait pas qu’elle affronte encore une fois la mort d’un de ses fils. Takeo comprit bien le message mais personne ne savait comment ils se comprenaient comme ça. Peut-être le lien fraternel d’une force démesuré qui unissait les deux garçons depuis leur plus jeune âge. Takeo ne voulait pas que son aîné meurt si jeune mais il ne voulait pas non plus le faire souffrir en le soignant et qu’il garde d’horribles séquelles de sa mort qu’il a vu si proche et qui lui tendait les bras. Shiba fut transporté tant bien que mal chez une vieille dame, une très vieille dame. Takeo se demandait si c’était bien une vieille femme car certains des traits du visage étaient masculin. Cette vieille personne était très étrange mais quand elle vit Shiba et le prit par l’épaule et s’en chargea. Une fois la porte refermée Takeo dit à sa mère de ne pas l’attendre et elle devait rentrer si elle voulait voir le frère de Masahiro. Il trouva toute une tripotée d’arguments que Miuri accepta et fit le chemin inverse seule. Takeo attendit. Une odeur de cire de bougie émanait de la pièce à l’étage. Il s’assit contre le mur pour attendre. “ Eh bien cette vieille dame est assez curieuse. Shiba semble la connaître.
- Hem ! Jeune homme ! Je ne suis pas une vieille dame, et pas non plus sénile comme tu le penses mais je suis un homme, certes vieux, mais j’ai vu bien des choses et j’en ai soigné des gens. Maître Gosuke ne m’est pas inconnu, il passe souvent chez moi mais ce genre de cas... Hm, c’est difficile à m’occuper.
- Maître Gosuke ? C’est mon grand frère. Il s’appelle Shiba. J’avais un autre de frère mais il a été tué…
- Yoshida ? On me l’a envoyé ici aussi. Je n’ai pas pu faire grand-chose pour ce pauvre homme. Il a été séquestré et ensuite envoyé se battre contre une fille avec un kimono bleu. Il était un peu étrange par rapport aux kimonos traditionnels. Yoshida a reçu des coups de sabre. Un Muramasa pour être clair. Il a voulu se défendre mais a été surpris par un tireur étranger. Une vieille dynastie mais ça ne m’intéresse pas vraiment. Les armes à feu sont des armes de lâche. Après ça peut servir mais la guerre avec les fusils ne sont pas ma tasse de thé.
- Vous pratiquer le sabre alors ?
- Pas du tout, mon p’tit ! Je fais du Kyudo. Mon arc est quelque part dans la chambre juste au fond. Tu pourras le regarder si tu veux. J’ai des livres aussi, des vieux livres mais ils sont intéressants. Feuillette-les au moins.
- Vous allez faire quoi ?
- Tout ce qui est en mon pouvoir pour te sauver la vie.
- Et Shiba ?
- Considère-le comme mort. Je ne pourrais pas le sauver. Remplacer le cœur est impossible. Cet organe vital quand il est touché il s’arrête. Surtout avec une telle arme. L’agresseur a dû se débarrasser de son arme.
- Je veux voir mon frère ! Sa dernière volonté c’est que je sois près de lui…
- A sa mort ? Bon si tu veux. Je vais aller chercher des plantes, je n’en ai pas pour long.
- D’accord.
- Désolé pour l’odeur de cire et ne touche pas à ça s’il te plait. Dit le vieil homme en montrant un coffre recouvert d’une étoffe noire avec un blason dessus.
- C’est quoi ?
- Mieux vaut ne pas savoir. Ne la touche pas c’est tout.
- De toute façon je vais voir mon frère.
- Vite alors avant que la faible lueur de vie ne s’éteigne. Une bougie dans le vent…
- Hmph… ”
Takeo connaissait l’expression que le vieil homme avait employée. Si la vie n’était qu’une flamme de bougie et qu’elle se retrouverait dans le vent, que signifierais alors la vie ? L’espoir, les convictions et le cœur font vivre c’est ça ? Sauf quand il n’y a plus de cœur. Il s’approcha de la boite. En une fraction de seconde le vieil homme lui dit “ Ca mort aussi. ” Et il referma le shôji. Takeo fut tellement surpris qu’il monta sans plus attendre. Ce vieil homme serait-il… ? Shiba était bien arrangé. Il avait deux grosses couvertures pour le couvrir. Il ne faisait pas froid dans la pièce mais l’atmosphère était quelque peu étrange. Shiba le regardait et prit sa main. “ Je suis content… que tu sois là.
- Je suis content de te voir. Pour une dernière fois.
- Tu as compris… alors ?
- Tu aimes vraiment père ?
- On a qu’un seul père et… qu’une seule mère. Certains ne connaissent pas leurs parents… ou sont morts à leur naissance. Même avec les souffrances que je subissais je… l’ai toujours admiré. Il m’a fait comprendre ce que c’est d’être… un homme. J’espère que toi tu seras… un vrai homme comme Masahiro et que… tu vivras ton rêve. Tes meilleures armes seront l’espoir… les convictions et… le cœur.
- Tu le connais ce vieil homme.
- Bien sûr… il s’appelle Okyo et il serait… un vieux chaman ou quelque chose comme ça. Sa vitesse ne… t’a pas impressionné ? Et il arrive à deviner à quoi… tu penses. J’ai toujours cru en lui… les plantes qu’il trouve sont très rares. Il fait plusieurs kilomètres… pour en avoir. Il m’en donne parfois… un peu et il en donne à grand-père.
- Et il a dit qu’il n’en avait pas pour long ? Je ne sais pas quoi dire là…
- C’est un habitué… de la marche. Sinon il utilise ces vieilles méthodes… que je ne connais pas. Okyo est quelqu’un de… très particulier car il peut se faire passer pour une femme. Il a dit qu’il… allait avoir un fils comme lui et qui lui donnerais son nom.
- Comment peut-il savoir ?
- C’est un ancien chaman… alors pour lui la vie n’a pas tellement… de secret. Il a plus de cent cinquante ans.
- Impossible ! Plus ?
- Sûrement… qu’il à trouver quelque chose… pour sa vieillesse. Comme il sait déjà qu’il va avoir un enfant… Sa vie va se terminer… aussi.
- Et tu crois que moi aussi ? Moi aussi je disparaitrais ?
- L’ère va être… révolue. Un nouveau monde… et une nouvelle génération… occupera le pays. Nous sommes… leurs ancêtres… en quelque sorte.
- Pourquoi ne voulais-tu pas voir mère ?
- Ah… C’est pour… ceci. Dit Shiba en tendant un bracelet en bois à son frère.
- Un bracelet ? Mais tu ne l’avais jamais ! Et en plus il a été fait à la main. C’est pour qui ?
- Je l’ai toujours eu… mais pas forcément sur moi. Je ne sais plus… par qui il a été fait mais… il m’appartenait. Arrange toi pour le déposer… près de chez… une démone… elle a un kimono rouge… et elle a un joli visage… Il suffit… de trouver un grand temple… tu trouveras les images… dans un livre. Dépose le… dans le temple… près des trois… bougies. Il n’y a que celles-là qui sont… allumé.
- Mais pour quoi faire ?
- C’est pour… une amie… elle fait partie des trois… du cycle.
- Le cycle ? De quoi parles-tu ?
- Les… esprits de… la forêt.
- Je vois. Je remettrais alors ce bracelet ! Tu as besoin de quelque chose ?
- Prend cette fine aiguille et pique-moi avec. Je ne veux plus souffrir. L’eau de grand-père était une bonne idée mais… mon cœur ne cesse d’accélérer et de ralentir. Mon sang est devenu très épais… et mes artères seront bouchées. Mais en attendant… je souffre. Je préfère une mort… rapide.
- Je comprends mais…
- Fais-le pour moi. Je ne veux plus souffrir… et ne plus avoir de regret.
- Je ne peux pas ! Répliqua Takeo l’aiguille à quelques millimètres de Shiba.
- Fais-le… Ne me fait pas plus attendre… je me suis accroché tant que j’ai pu mais… cette fois c’est finit. C’est comme… si je vivais… artificiellement. Sauf que mon sang… devient épais. Okyo a dû… me “tuer” en quelque sorte… mon corps. Je suis en… miette. Alors s’il te plait… fais-le.
- Non ! Je ne te tuerais pas ! Je ne peux pas.
- C’est du poison… très rapide… il arrêtera tout… mon corps… et mon cerveau aussi. Je préfère finir comme ça.
- Non. J’ai vu assez d’horreur comme ça. Si je dois te tuer, de mes propres mains… N’y a-t-il pas d’autres moyens ?
- Abrège mes souffrances… je t’en supplie… Tue-moi.
- Non ! Je… Je n’y arriverais pas… Mon bras en est paralysé ! Je ne peux pas aller… ”
L’élan coupé il sentit une forte étreinte autour de son poignet. Il était incapable de se libérer et ne pouvait pas faire tomber l’aiguille. Elle était dans la peau de Shiba et le poison se répandit. L’étreinte se desserra et le jeune garçon tomba. Cette fois il était mort, partit et ne reviendrais plus. Takeo regarda la scène avant que ses yeux soient noyés dans les larmes. Il releva son frère et le secoua puis le frappa. Il donnait des violents coups de poing mais c’était inutile. Bon nombre de fois il réussissait à sortir son grand-frère de la souffrance. Mais quand le cœur a été touché il n’y a plus rien à faire. C’était plutôt une chance qu’il ait tenu jusqu’ici. Il se promit qu’il vengera cette perte insoutenable. Il irait voir Asuka et la tuerait. Il retira l’aiguille. Du sang suintait encore sur cet objet maudit. Takeo ferma les yeux de son frère, il devait être fort et affronter la mort de celui qu’il a considéré comme un bien veilleur très protecteur, près à se sacrifier pour les autres et surtout pour lui. Puis l’aiguille tomba. Un bruit d’explosion et puis le trou noir. Takeo tomba sur son frère. Il y avait six balles jonchant le sol. Toutes ont atteint leur cible. “ Bien, maintenant tout le monde va accuser ces salopries d’esprits de la forêt, les deux filles et le garçon. Laisse tout comme ça, ferme juste ses yeux. Il ne voulait pas quitter son frère ? Et bien qu’il soit comblé ! Là ils ne seront plus jamais séparés. Ha ha ! Je ne pensais pas que ce serait des proies faciles et que la population soit assez dupe pour penser que les trois sauveurs vont anéantir ceux qui les ont aidés ! Le Japon me plait bien, j’y resterais n peu plus longtemps. Pour la petite dernière de toute façon ça risque d’être compliqué. Ah et la descendance, il faut tout éliminer sur ces choses là. Ce vieux fou qui habite ici va être le deuxième après le gars très bizarre. A se demander s’il n’a pas fait d’alliance avec ces démons de pacotilles.
- A ta place je ne dirais pas ça. Les démons sont…
- Je ne crois pas un seul instant qu’un démon puisse m’influencer pour me tuer où je ne sais quoi. Il faut vivre dans le monde réel ! Le monde n’est pas composé de démons et d’humains qui s’entendent bien. Pas plus que…
- Ne te moque quand même pas des Japonais. Pas sur le point là en tout cas !
- C’est toi le boss ? Non ! Alors contente toi de voir le passage, s’il est dégagé ou pas et retrouve moi mes trois prochaines victimes. La nouvelle génération c’est nous ! ”
Alors que le voyou s’en allait il shoota dans un petit bracelet. “ C’est quoi cette babiole ? Hé ! Je peux revendre ça cher ! Fait main, du vrai bois travaillé… Une perle pour les gamins et les collectionneurs de boui-boui. Allez, cette fois on y va ! ” Alors qu’ils partaient le bracelet tomba, comme tiré vers le bas. Une fois que les deux collègues un peu crétins selon Okyo, le bracelet en bois se retrouva dans sa main. Il récita quelque chose et la seconde suivante des bruits d’explosions et un bruit de plongeons dans la rivière. “ Moi on ne me dupe pas facilement messieurs ! Et on ne joue pas avec les démons, ils peuvent toujours se montrer très méchants envers vous si vous agissez en mal. Enfin, vous avez eu votre correction ! ” Dit Okyo d’une voix sombre. Il se retourna vers les deux frères et prépara de quoi leur faire une belle cérémonie et préparer leur famille pour qu’ils acceptent la perte des deux derniers fils de Miuri et Masahiro.
Okyo traversa bien des villages pour retrouver certaines choses. Il s’était arrêté à un cours d’eau qui paraissait éternel. Il avait protégé un bébé. Mais il ne pouvait pas le laisser mourir alors qu’il représentait un espoir. Il cacha le bébé et le bracelet avec. Il écrivit un rapide mot pour celui qui le trouverait et concernant le bracelet. Il était gravement blessé et s’il restait là, s’en était finit pour le bébé et lui. Alors il plongea dans l’eau.


“ Plouf ! Ma pierre est tombée à l’eau et elle a échappée au grand massacre et à la domination du monde !
- Tu joue avec ça ? Mais à quoi tu penses ?
- A quelqu’un qui plongeait dans l’eau pour sauver l’humanité. Il s’est sacrifié.
- Ton imagination me laisse perplexe. Viens manger au lieu de faire n’importe quoi. En plus tu fais peur aux poissons.
- Oh, ça va… J’ai lancé une grosse pierre c’est tout.
- Et les deux petites que tu as jetés ?
- Non ! Non, ça s’était pour essayer de faire des ricochets !
- Mais bien sûr. Allez, dépêche toi de venir sinon des petites bestioles comme tu les aimes vont venir se régaler. Surtout avec toutes les choses sucrées !
- J’arrive ! ”
La jeune fille qui était près du lac était habillée d’un kimono rouge assez court. Elle avait les cheveux coiffés d’une queue de cheval sur le côté. A son bras il y avait un petit bracelet de bois fait à la main. C’était une jolie jeune fille avec un visage plutôt mignon. “ Les autres reviennent quand ?
- Je ne sais pas trop. Ne t’inquiète pas, ils ne vont pas être mangés ! La petite bête ne mange pas la plus grosse. ”
La jeune fille mangea rapidement en savourant quand même ses aliments. C’était un weekend et le temps était plutôt beau. C’est pour ça qu’elle faisait un pique-nique avec une amie et ses deux compagnons qui l’accompagnent toujours. “ Au fait c’est quoi vos prénom à vous trois ?
- Le cerveau du groupe Ryô, la fille avec le kimono bleu et un peu bizarre, le stratégique Vincent et moi c’est Nekobaka.
- C’est ton vrai prénom ? Nekobaka veut dire chat stupide, non ?
- Ouaip. Mais j’ai le droit de m’appeler comme ça.
- Et ce bracelet, tu ne le quitte jamais, il va casser à force ! Il y a une signification particulière ?
- Ca vient d’un ami loin… ”
Nekobaka ne finit pas sa phrase car ses deux compagnons, Ryô et Vincent reviennent.


Spoiler:
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le cycle des esprits. Petit aperçu du prologue (15 pages sur mon traitement de texte)

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